Jour 1 : arrivée à Thessalonique, direction Katerini
Pour ce premier jour, l’emploi du temps laisse peu de place à la surprise : trajet en voiture jusqu’à l’aire de parking à proximité de l’aéroport, navette jusqu’à l’aéroport, embarquement et décollage…
En route pour Thessalonique
Habitant la région des Hauts de France, nous prévoyons environ 1 heure 30 pour rallier l’aéroport de Bruxelles-Charleroi, d’où nous prendrons l’avion pour notre périple grec. Pour réduire le budget, nous ne laisserons pas la voiture dans le parking de l’aéroport. Nous faisons confiance à la société Airport Smart Parking pour veiller sur le véhicule et nous emmener à l’aéroport via leur système de navettes.
Un seul bagage en soute à enregistrer, deux bagages à main (une valise et un sac à dos), voilà ce que nous emportons avec nous pour le voyage. Nous avons choisi Ryanair comme compagnie de vol, pour des raisons avant tout économiques, et parce que nous n’avons jusqu’alors jamais eu de mauvaise surprise. Cette fois encore, le vol se passe très bien. Bouclé en 2 heures 40 environ.
Direction Katerini
Fraichement débarqués à Thessalonique, sous un grand soleil qui ne nous quittera pas des vacances, nous nous rendons au guichet de Sixt, pour prendre possession de notre voiture. Nous avons opté pour une citadine de type Polo, mais lors de notre réservation en ligne, le site de Sixt indiquait que ce pouvait être ce modèle précis ou un modèle « équivalent ». Une fois les formalités administratives réglées (empreinte de carte bleue, signature du contrat, etc.), nous nous dirigeons vers l’aire d’accueil Sixt, au 1er étage de l’aéroport, où une navette doit venir pour nous amener directement au parking où sont stationnées toutes les voitures.
Quinze bonnes minutes et un tour d’inspection de la voiture plus tard, nous voilà au volant de notre… Clio 3. Et oui, pas de Volkswagen mais une voiture française, une Renault. Qu’importe, l’objectif est d’avoir un véhicule à 4 roues, nous ne faisons pas la fine bouche. D’autant que, bonne nouvelle, la voiture est équipée d’un GPS. Un petit bonus qui va nous être bien utile pour la suite du voyage.
Ni une ni deux, nous nous dirigeons vers Katerini, notre premier point d’étape de Grèce continentale. Pourquoi avoir choisi Katerini ? Tout d’abord, parce que le village est bien situé : à un peu plus d’une heure de route de Thessalonique, où nous avons atterri, et à un peu de moins de 2h du prochain stop : Kalambaka. Ensuite, parce que nous sommes à proximité du Mont Olympe, la plus haute montagne de Grèce. La mythologie grecque en faisait le domaine des Dieux. Nous ne voulions pas le manquer !
Revenons-en au trajet jusque Katerini. Rien de bien marquant, hors mis le fait que nous empruntons de nombreux péages. D’ailleurs, méfiez-vous, en Grèce, les panneaux d’autoroute sont verts, et non bleus comme en France. De plus, si vous envisagez de prendre les itinéraires les plus rapides pour traverser le pays, prévoyez de la monnaie car vous aurez à débourser à chaque fois quelques euros (jamais de grosse sommes, soyez rassurés) pour faire usage de ces portions d’autoroute. Bon à savoir aussi : vous verrez beaucoup de carrefours avec des panneaux « Stop », qui sont en fait l’équivalent de nos « Cédez-le-passage ». Les Grecs ne marquent jamais l’arrêt, au mieux ils ralentissent.
Nous voilà à Katerini. La ville est quadrillée de petites rues. Avec le GPS, nous nous laissons guider jusqu’au logement Airbnb que nous avons réservé. Là, petite incompréhension avec notre hôte quant à l’adresse exacte. Nous stationnons devant un « Mini Market » sensé être juste à côté du logement, mais qui en fait n’est pas le bon. Grâce à l’aide d’un passant qui parle anglais et avec qui nous mettons en relation notre hôte par téléphone, tout rentre dans l’ordre et nous nous dirigeons cette fois vers la bonne adresse.
Ce sont des amis de notre hôte qui nous accueillent et nous indiquent où se trouve la maison. Nous essayons de leur demander ce qu’ils recommandent comme restaurants alentour, mais ils ne parlent pas très bien anglais. Après avoir garé la voiture et déchargé nos bagages, nous nous en remettons donc à Google pour trouver une petite épicerie ouverte (il est presque 21h). Quelques fruits, du pain de mie, du fromage (sans goût), notre première expérience culinaire au pays de l’olive et de la feta est peu convaincante, mais l’essentiel est là : nous allons passer notre première nuit en Grèce !